Trois piézomètres permettent de suivre l’évolution des nappes du Lias (2 piézomètres) et du Dogger (1 piézomètre). Le Conseil Général de Vendée est le gestionnaire du suivi piézométrique .
Les débits de la Vendée et d’un de ses affluents sont enregistrés par 3 stations hydrologiques, toutes situées dans la région des Pays-de-la-Loire.
Enfin, 3 stations météorologiques enregistrent les précipitations sur le bassin.
Réseau piézométrique
À travers les piézomètres du Dogger, on retrouve le comportement de la nappe Infra-Toarcienne sous-jacente, c’est-à-dire un état captif à semi-captif mais une grande réactivité aux pluies efficaces.
Ces similitudes de comportement suggèrent des interactions fortes entre les deux nappes, en particulier à travers le réseau de fractures. À nature géologique identique du réservoir, la présence de la nappe du Dogger au-dessus de l’aquifère Infra-Toarcien peut expliquer un plus fort développement de la karstification, ou du moins des dissolutions dans les fractures.
En période d’irrigation, les deux nappes sont très impactées par les pompages qui induisent des rabattements plus importants que les rabattements naturels annuels. L’impact est en général plus fort dans la nappe de l’Infra-Toarcien (où le rabattement induit peut atteindre 10 m) par rapport à la nappe du Dogger (quelques mètres de rabattement).
Les piézomètres suivant le Dogger à la périphérie du marais mettent tous en évidence des interactions avec les eaux superficielles. A la fin du printemps et au début de l’été, la nappe apparaît soutenue par le réseau de surface. Son niveau piézométrique se maintient à un palier - qui correspond à la cote du réseau de surface – avant de s’effondrer sous l’impact des pompages et la diminution ou même l’arrêt de ces apports. La nappe n’étant naturellement plus alimentée par les pluies efficaces (quasi nulles) à cette période de l’année, les écarts entre les modèles et les chroniques permettent de mettre en évidence ce phénomène.
Eaux météoriques
La pluviométrie annuelle moyenne à la station de Fontenay-le-Comte calculée sur la période 2000-2013 est de 806 mm. Les précipitation saisonnières sont maximales en automne (277 mm) et hiver (207 mm) et minimales au printemps (171 mm) et été (153 mm).
Les pluies efficaces moyennes annuelles atteignent 416 mm, essentiellement réparties sur les saisons automne et hiver (366 mm), avec des épisodes ponctuels pendant le printemps et l’été (50 mm). Une partie de ces pluies efficaces atteint la nappe ou ruisselle vers les cours d’eau, le reste est retenu dans la réserve utile des sols.
(calculs réalisés sur la période 2000-2013 à partir de données de pluies (station de Fontenay-le-Comte) et d’évapotranspiration (station de la Roche-sur-Yon) fournies par Météo-France).