Réseaux

Le bassin Vie et Jaunay dispose d’un réseau de suivi modérément développé.

Vie et jaunay

Deux piézomètres permettent de suivre l’évolution des nappes du bassin.

Les débits de la Vie, de la Jaunay et de la Petite Boulogne sont enregistrés par 3 stations hydrologiques.

Enfin, deux stations météorologiques enregistrent les précipitations sur le bassin.

Réseau piézométrique  

Le suivi du niveau d’eau dans les ouvrages du socle permet d’expliquer les conditions d’alimentation ou de vidange des aquifères. D’une manière générale, que ce soit dans les formations schisteuses ou granitiques, les nappes se rechargent tous les ans pendant les mois d’octobre à février et se vidangent naturellement de mars a septembre. L’enregistrement des fluctuations piézométriques sur un puits captant les schistes à La Mothe-Achard (ouvrage indice 584-2-11) témoigne de ce cycle annuel avec une période de hautes eaux en février et une période d’étiage en septembre. Exceptionnellement, la recharge de la nappe par infiltration des pluies efficaces peut se poursuivre jusqu’à fin mars. De même, selon les années, l’étiage peut se prolonger jusqu’en décembre comme par exemple au cours de l’année 2007.

Sur une durée d’observation plus longue comme par exemple de 1999 à 2007 sur le poste de la Mothe-Achard (situé dans le bassin versant limitrophe de l’Auzance, car les chroniques piézométriques du bassin de la Vie sont fortement influencées par des pompages ce qui rend plus difficile leur analyse), il est possible de différencier des cycles pluriannuels avec des périodes dont le niveau moyen témoigne d’un étiage prononcé (exemple de 2003 à 2005), et des périodes à plus forte recharge comme de 1998 à 2002.

Les fluctuations piézométriques sont donc très influencées par les conditions climatiques annuelles, ce qui confirme le caractère très superficiel de ces nappes par ailleurs peu productives. L’effet « tampon » habituellement observable dans les grands aquifères est peu significatif dans ces nappes de socle. En ce qui concerne l’amplitude piézométrique   annuelle et naturelle, celle-ci est très variable d’une année sur l’autre et d’un point à un autre, indépendamment de la formation concernée. De quelques dizaines de centimètres, l’amplitude peut atteindre plusieurs mètres sur certains puits. Il va de soi que si l’ouvrage est exploité, le rabattement de nappe accentue l’amplitude piézométrique   annuelle.

Eaux météoriques

La pluviométrie annuelle moyenne à Palluau calculée sur la période 2000-2012 est de 885 mm. Les précipitation saisonnières sont maximales en automne (316 mm) et hiver (227 mm) et minimales au printemps (181 mm) et été (161 mm).

Historique des pluies efficaces annuelles dans le SAGE Vie & Jaunay

Les pluies efficaces moyennes annuelles atteignent 476 mm, essentiellement réparties sur les saisons automne et hiver (421 mm), avec des épisodes ponctuels pendant le printemps et l’été (55 mm). Une partie de ces pluies efficaces atteint la nappe ou ruisselle vers les cours d’eau, le reste est retenu dans la réserve utile des sols.

(calculs réalisés sur la période 2000-2012 à partir de données de pluies à Palluau et d’’évapotranspiration à la station de la Roche-sur-Yon, fournies par Météo-France).

Pour en savoir plus :

Le paragraphe « Réseau piézométrique » de cette page a été rédigé par Claude Roy pour la notice de la carte géologique du Poiré-sur-Vie :

CHENNEC F., CHÈVREMONT P., STUSSI JM., THIÉBLEMONT D., avec la collaboration de COCHERIE A., ROY C. (2008) – Notice explicative, Carte géol. France (1/50 000), feuille Le Poiré-sur-Vie (561). Orléans : BRGM, 180 p. Carte géologique par Béchennec F., Chèvremont P., Schuster M., Lacquement F. (2008).

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