Géologie et hydrogéologie

Les formations géologiques qui couvrent le territoire du SAGE Lay appartiennent à deux ensembles distincts :

  • le Massif Armoricain pour sa partie septentrionale
  • le Marais Poitevin pour sa partie méridionale

Géologie

Carte géologique du SAGE Lay

La partie Nord du bassin du Lay est constituée par des terrains appartenant au Massif Armoricain : granite, gneiss, micaschistes, grès, basaltes…

Plus au Sud, ce socle est surmonté par les sédiments du Jurassique inférieur (Lias). Ces terrains sédimentaires sont représentés de bas en haut par :

  • des argiles rouges et vertes appartenant à l’Hettangien inférieur ;
  • l’Hettangien-Sinémurien, composé de calcaires dolomitiques et oolithiques, d’une puissance de 12 m environ ;
  • une couche agrilo-calcaire extrêmement mince (0.5 m) appartenant au Pliensbachien inférieur ;
  • les calcaires gréseux, crayeux et les marnes du Pliensbachien supérieur, d’une épaisseur de 3 m environ.

Viennent ensuite les marnes et calcaires argileux (25 m environ) du Toarcien (Lias) et de l’Aalénien ainsi que du Bajocien inférieur (Dogger), puis les formations sus-jacentes appartenant au Jurassique moyen (Dogger) : les calcaires graveleux plus ou moins crayeux du Bajocien et du Bathonien, d’une puissance d’environ 45 m, puis les formations du Callovien, avec notamment les marnes basales.

Au Sud du territoire, dans la zone marécageuse, on rencontre essentiellement des alluvions marines (vases) flandriennes localement appelées « bri », avec quelques affleurements de calcaires et marnes appartenant aux étages Jurassiques du Callovien et de l’Oxfordien.

Hydrogéologie

Le bassin du Lay comporte plusieurs aquifères :

  • Dans les formations de socle, il peut y avoir présence d’eau si le degré d’altération et de fracturation est suffisant. Tandis que l’horizon altéré joue un rôle de stockage, les différentes fractures ont quant à elles un rôle transmissif. Ce type d’aquifère est représenté au sein du bassin du Lay par le suivi de deux piézomètres, le premier situé au nord-ouest du bassin, et le second situé plus au Sud, près des terrains affleurants du Jurassique inférieur.
  • Les formations du Lias forment un aquifère multicouche, le niveau des calcaires oolithiques de l’Hettangien-Sinémurien étant le plus intéressant pour ce qui concerne les ressources en eau souterraine. Cet aquifère est libre au Nord de la plaine et devient captif sous les marnes du Lias supérieur (Toarcien-Aalénien) au Sud de celle-ci. Le socle Hercynien et/ou les argiles du Pliensbacchien inférieur constituent le mur de l’aquifère. Il semble que la productivité de la nappe soit variable selon les endroits, mais des essais ont montré des débits exploitables de l’ordre de 10 à 15 m3/h.
  • Les calcaires graveleux appartenant au Bajocien et au Bathonien constituent l’aquifère du Dogger, très productif et sujet au développement de phénomènes karstiques, surtout dans sa partie superficielle. La productivité de l’aquifère en profondeur dépend de l’importance du réseau de fractures. Libre en bordure du marais, la nappe du Dogger devient captive sous les marnes du Callovien (au Sud). Les marnes du Toarcien constituent le mur de l’aquifère. Lorsqu’elle est captive, cette nappe est très productive et présente en hiver des sources de débordement, alimentant les marais. En été, le niveau de la nappe descend nettement au-dessous du niveau des eaux superficielles.
Carte hydrogéologique du bassin du Lay

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SAGE Lay