Réseaux

Le SAGE Sèvre niortaise et Marais poitevin dispose d’un réseau de surveillance bien pourvu.

Sèvre niortaise

Le réseau de suivi piézométrique   est bien pourvu : rien qu’en Vendée, 13 piézomètres permettent de suivre l’évolution des nappes du Lias (2 piézomètres), du Dogger (9 piézomètres) et du Lias et du Dogger (2 piézomètres). Le Conseil Général de Vendée est le gestionnaire du suivi piézométrique  .

En revanche, les débits de la Sèvre Niortaise et de ses affluents ne sont enregistrés par aucune station hydrologique dans les Pays-de-la-Loire, mais cinq stations sont en activité dans les Deux-Sèvres.

Une seule station météorologique enregistre les précipitations dans la partie du SAGE en région Pays-de-la-Loire.

Réseau piézométrique  

Forage du Tous Vents (Saint Aubin la Plaine) - Nappe du Dogger

Ce piézomètre (05865X0126) est situé à l’Ouest de la zone en bordure du Marais. Il est profond de 46 m et est situé à une altitude de 10,22 m NGF. Il enregistre les niveaux de la nappe libre du Dogger, influencés par les pompages estivaux.

Une étude du BRGM a montré que les niveaux productifs de l’aquifère sont ici probablement situés sous un horizon de calcaires plus marneux en surface (« banc pourri » dans les calcaires bajo-bathoniens) permettant une mise en charge des niveaux productifs.

Luçon - Infra-Toarcien

Ce piézomètre (profondeur : 95 m ; altitude : 24 m NGF), situé au Nord de Luçon, est fortement impacté par les prélèvements saisonniers environnants. Alors que la cote d’étiage de la nappe s’établirait naturellement autour de 1,1 m NGF pour une année sèche, le niveau piézométrique   descend au dessous de -2 m NGF du fait des pompages. Cet abaissement n’est pas minime étant donné l’amplitude naturelle du battement annuel de la nappe (de l’ordre de 4 m).

Les deux nappes sont très impactées par les pompages qui induisent des rabattements plus importants que les rabattements naturels annuels. L’impact est en général plus fort dans la nappe de l’Infra-Toarcien (où le rabattement induit peut atteindre 10 m) par rapport à la nappe du Dogger (quelques mètres de rabattement). Les piézomètres suivant le Dogger à la périphérie du marais mettent tous en évidence – comme dans le bassin du Lay – des interactions avec les eaux superficielles. À la fin du printemps et au début de l’été, la nappe apparaît soutenue par le réseau de surface. Son niveau piézométrique   se maintient à un palier – qui correspond à la cote du réseau de surface – avant de s’effondrer sous l’impact des pompages et la diminution ou même l’arrêt de ces apports.

Pour en savoir plus :

ROUXEL E., BICHOT F., PINAULT J.-L. avec la collaboration de LERECULEY A. (2007) – Recherche d’indicateurs de gestion pour les eaux souterraines - Bassins vendéens au Nord du Marais Poitevin - Rapport final – Rapport BRGM/RP-55505-FR, 160 p, 130 illustrations et 4 annexes.

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SAGE Sèvre niortaise et Marais poitevin