Situation hydrogéologique au 1er juin 2022
Après une recharge particulièrement déficitaire, la période de vidange a débuté dès janvier-février avec deux à trois mois d’avance. En mai, la vidange se poursuit et l’ensemble des nappes observent des niveaux en baisse.
Les pluies insuffisantes durant l’hiver ont fortement impacté l’état des nappes et la situation s’est rapidement dégradée à partir de février 2022. Les niveaux des nappes se situent généralement autour ou en-dessous des niveaux moyens des mois de mai.
Au 1er juin, la situation est particulièrement préoccupante, avec des niveaux bas à très bas sur les nappes entre Périgord, Vendée, Maine et Touraine ainsi que sur les nappes de la Côte d’Azur, de Provence et du Bas-Dauphiné.
En juin, les tendances des nappes inertielles devraient rester orientées vers la baisse. Leur situation ne devrait que peu se modifier durant les prochaines semaines, sauf sur les secteurs fortement sollicités.
Concernant les nappes réactives, les tendances et l’évolution des situations dépendront essentiellement des pluies efficaces locales, de l’évapotranspiration et des demandes en eau. Les éventuels épisodes pluviométriques pourraient avoir un effet bénéfique localement sur les nappes les plus réactives. En cas de précipitations insuffisantes, l’état des nappes réactives devrait continuer à se dégrader.
La situation devra être particulièrement surveillée sur l’ensemble des nappes réactives et sur les nappes inertielles affichant des niveaux actuels bas.